Gérer soi-même la location de son bien immobilier
Malgré un contexte économique pas très reluisant, l’immobilier locatif reste un secteur vers lequel beaucoup se tournent pour se constituer un patrimoine. À coté du choix crucial de l’implantation du logement, d’autres paramètres essentiels comme le régime de la gestion locative sont à prendre en compte. S’il existe la possibilité de mandater totalement ou partiellement un prestataire, certains optent pour une gestion propre de leur bien en location.
Plus rentable à première vue
Si de nombreux propriétaires (plus de la moitié) préfèrent gérer eux-mêmes leur logement en location, c’est avant tout pour économiser les frais en relation à la délégation de cette gestion. Les agents mandatés facturent en effet des frais de gestion variables d’une agence à l’autre.
Et puis, gérer son bien locatif n’est pas compliqué à priori. Si l’étape de la rédaction du contrat peut être embêtante pour certains, le recouvrement des loyers n’est lui pas difficile. Avec les coordonnées bancaires, le locataire doit en principe pouvoir verser le loyer mensuel contre délivrance d’une quittance. Seulement, les choses ne sont pas toujours aussi simples.
Un professionnel pour plus de tranquillité
En plus du temps et de la disponibilité que requiert une gestion propre, vous pouvez être confronté à des locataires mauvais payeurs, ce qui occasionne des manques à gagner et peut bouleverser vos projections. Ce risque est résolu avec le recours à une agence. Celle-ci étant tenue de prendre en charge les cas d’impayés ou de sinistres.
De même, parce que les lois sur l’immobilier sont constamment en évolution, vous pouvez avoir du mal avec les connaissances légales et techniques requises pour la gestion locative. En déléguant celle-ci à un administrateur, ce dernier prend en charge toutes les démarches administratives. Enfin, un autre atout d’une gestion par mandat, c’est que l’agence se charge de trouver elle-même le locataire dans votre logement, ce qui vous permet de ne pas avoir de manque à gagner pour cause d’inexploitation.